Wednesday, October 24, 2012

So long ago....

Ça fait bien du temps que je ne suis pas venu sur mon blog!  Manque de motivation et surtout déçu de ma fin d'été suite à une mauvaise chute en vélo de montagne...  Je vais donc faire un recap rapide de 3 courses en 1 seul post!

Après Tremblant 70.3

Je suis très motivé après Tremblant, ça a été mieux que j'aurais pensé malgré que j'ai terminé quelques minutes plus tard que prévu dû à une course catastrophique!
Je suis donc très motivé et je vois donc ma prochaine course à Muskoka comme étant l'évènement demi-ironman qui allait venir me donner la chance de mettre mes ajustements en pratique et ainsi atteindre mon objectif de 5h45 pour cet été!
À mon retour à Matagami, je me dis que je prends une semaine "off" et qu'ensuite je me remet à l'entraînement pour Muskoka au mois de Septembre, donc plus de 2 mois d'entraînement pour y arriver.
Je prends bel et bien une semaine de repos et je reprends l'entraînement le lundi suivant avec une sortie de vélo de montagne pour faire changement...  ERREUR...  Je fais une belle ride et juste comme je reviens en ville, je sors du sentier, ma roue avant s'engouffre dans un trou et se coince entre 2 roches!  Bing bang badaboum!!!  Résultat :  Je suis incapable de me lever (j'ai mal au genou gauche) et j'ai le souffle coupé en plus d'être vraiment étonné parce que tout ça s'est passé super vite!  Je finis par me traîner et à me relever sur une jambe... et ultimement de rembarquer sur mon vélo et a rentrer à la maison de peine et de misère.
J'explique tout ça à M-H (qui n'en est pas à ses débuts de vélos de montagne) et elle me rassure en me disant "met de la glace, ça va faire du bien et demain ça devrait aller mieux"...  Elle n'avait pas tort, sauf que mieux est un mot plutôt relatif...  j'allais en effet mieux, ça faisait moins mal, mais encore vraiment TRÈS mal, assez que je pouvais pas plier mon genou.
Après une semaine, je finis donc par aller à l'hôpital pour prendre des radiographies et la doc me dit : "T'as rien, sûrement juste tes ligaments, mais rien de majeur"... Je ne suis quand même pas capable de marcher... voyant que la médecine avait une limite, je pars avec ce diagnostic et me dit que ça va passer...  Ben ça a en effet passé, sauf qu'encore à ce jour, j'ai la rotule qui est désormais ovale et éclatée sur la partie supérieure intérieure...  et ça me fait encore mal au toucher... donc quand je m'accroche le genou sur un meuble, aussi légèrement que ce soit, je grimace et j'invoque des objets de l'église!!!  Mais tout est normal!

Suite à cette mésaventure, c'est pas une semaine de repos que j'ai dû prendre, mais plutôt 2 mois!  On comprendra donc que mon 70.3 de la fin de l'été est tombé à l'eau et que j'ai encore l'amertume de cette stupide chute en travers la gorge!  Et la motivation n'est plus tellement au rendez-vous!

Xterra 5km trail run - Canmore

Ensuite vient un super voyage dans l'ouest Canadien pour aller au mariage d'une amie de longue date (Martine, la fille qui fait des Ironman... crazy lady!!!).  J'adore l'ouest Canadien, je trouve l'ambiance génial, les paysages à couper le souffle et tout et tout... j'adore!
Nous avions convenu avec M-H que nous ferions de randos oui, mais surtout des trails runs pour profiter de la montagne tout en s'entraînant....  l'utile à l'agréable quoi!
On commence le lendemain de notre arrivée dans les Rocheuses par une trail run de 15 km environ avec un dénivelé pas possible!  Pour finalement se tromper et prendre la longue boucle et faire 21 km avec un dénivelé de près de 1 km en moins de 3 km... le tout en joggant... épouvantable!  On s'est bien amusé, mais ça nous a hypothéqué pour le reste du voyage!
M-H devait repartir pour ses retrouvailles, je restais donc seul à Canmore pour 5 jours...  j'avais plein de randos et d'activités de prévues... jusqu'au jour où je réalise qu'il y avait une course en sentier Xterra la samedi matin , le jour avant mon départ.  Je discute avec mon entraîneure privé (M-H... ha ha ha) et je décide de m'inscrire, ce qui implique que je fais plus trop de rando ou de trail run, pour me reposer les jambes un peu avant la course!  Je suis super emballé, mais en même temps triste de ne pas pouvoir profiter autant des montagnes...
La course a bien été, je faisais un 5 km.  C'était une petite organisation avec environ une cinquantaine de coureur pour le 5, 10 et 21 km... Au km 3, il y avait une montée assez incroyable qui m'a complètement cassé, en plus de l'altitude à laquelle je ne suis pas habitué!  Résultat 5 km en 30:09, pas si mal pour un parcours en altitude et super côteux comme seul les Rocheuses peuvent offrir.
Après la course un ami venait me rejoindre et on terminait la journée à Calgary... belle fin de voyage!

La grande vadrouille - 10km

Ensuite vint la grande vadrouille, un 10 km que j'attendais avec impatience.  Un parcours plat, pas trop de monde, une organisation efficace et conviviale.
Je pars avec l'idée de faire en bas de 50 minutes, donc en bas de 5 minutes au km, avec objectif de faire 4:50 au km de moyenne.  Je me colle donc à ce tempo dès le départ... je suis emballé par le départ, je fais donc mon premier km en 4:39... un peu trop vite, je ne serai pas capable de maintenir cette cadence, mais bon c'est fait c'est fait!!!  Arrive le moment désagréable, le km 7 et 8 au cours desquels j'éprouve bien de la difficulté à maintenir la cadence, je monte à 5:00 au km, mais je réussis à me reprendre et à finir en 4:50 et 4:42 pour les 2 derniers km...  Je rattrape donc le tout avec une moyenne de 4:51 selon la vraie distance de 10,2 km... pourquoi je dis la vraie distance, c'est parce que le parcours est un peu plus long que 10km!  Mais c'est pas grave, j'ai bien aimé cette course, l'ambiance y est très plaisante.

Xtrail Asics - 10km trail

Plus récemment, il y a 2 semaines, je participais au 10km en trail à Orford, le Xtrail Asics pour les intimes.  J'avais très hâte à cette course car j'adore les Cantons de l'est et j'adore aussi courir en trail!
OH MY... j'avais lu la description du parcours, mais je n'avais pas compris tout le sérieux de cette course.  En gros, on monte le mont Orford sur environ 2,5 km...  épouvantable!  Tu marches tout le long de la montée et t'as encore l'impression que tu vas mourir!  Le parcours est super achalandé, il y a beaucoup trop de monde et les sentiers sont super étroits alors pas moyen de dépasser....   Grrr....  la course est belle avec des vues impressionnantes, mais je ne crois pas la refaire ou en tout cas pas dans l'idée de faire un temps...  Je suis rentré en 1:32... aussi bien dire que c'est pas terrible!  Mais bon j'ai vraiment eu du plaisir, j'avais l'impression de faire de la rando...  pas trop un contexte de course parcontre!



Prochain objectif :
Nous allons à Philadelphie pour la fin de semaine du marathon de philadelphie.  M-H fait le demi et moi tant qu'à y être, je vais participer au 5 miles... le 8 km!  Mon seul objectif pour cette course est d'avoir du fun et de battre mon temps de l'an passé au 5 miles... ça ne devrait pas être trop difficile, la course l'an passé n'avait pas bien été!  Je dois donc battre 39:35 ou 4:54 au km... Je vais essayer de faire une moyenne de 4:40 au km... on verra... ça devrait donner autour de 37:30 ou 38:00... à suivre!  J'ai quand même hâte de voir si la forme continue de progresser!

Tuesday, July 3, 2012

Ironman 70.3 - Mt Tremblant... Check !!!

J'attendais ce jour depuis plusieurs mois...  J'ai fait des sacrifices, de la jonglerie d'horaire et passé bien du temps dehors ou dans l'eau!

Ironman 70.3 - Mont Tremblant, l'évènement qui me donnait et qui me donne encore des frissons... J'avais hâte, j'avais peur, j'avais le souffle coupé juste à y penser et au début, je ne savais vraiment pas comment je ferais pour passer au travers des 3 distances...
1,9 km de nage,
90 km de vélo,
21,1 km de course.

Commençons par avant la course...

Je suis pas mal relaxe, peut-être même trop selon certains!  Mais je me lève à 5h le matin pour que je sois prêt à aller terminer d'installer ma zone de transition à mon goût.  Déjà, me lever à 5h c'est un défi, mais en plus, manger à cette heure là, c'est doublement un défi.  Il FAUT manger, mais en même temps pas trop tôt, pas trop et surtout, pas manger des trucs inhabituels pour ne pas être surpris des contrecoups de "tests" alimentaires.  Je traîne donc tout le temps de bagels de chez Fairmount, pas les St-Viateur, pas les bagels d'épicerie... non non non, des bagels sésame de chez Fairmount!  Je sais que ça fonctionne pour moi, c'est nutritif, pas difficile à digérer et en plus... c'est bon.  Recette personnelle: un tout petit peu de fromage philadelphia au saumon fumé, l'équivalent d'un 25 sous sur un quart de bagel, juste pour donner du goût salé, ce qui me force à boire du Gatorade...  2ème secret de ma préparation d'avant course.
Je pars donc avec tout mon bataclan pour installer ma zone de transition, pompe à vélo, dossard, souliers de vélo et de course, casque de vélo, gourdes pleines, etc...

J'arrive en transition, je commence par vérifier la pression de mes pneus et je place toutes mes choses dans l'ordre que j'en aurai besoin.  10 minutes plus tard j'ai fini, mais comme tout le monde semble encore faire quelque chose, je fais semblant de continuer de regarder mes choses... et finalement Alex, un ami qui faisait aussi son premier 70.3 me demande un outil pour installer son porte bouteille pour sa bouteille Profile Design ... pas stressé le bonhomme d'installer des guidis sur son bike le matin même de la course... surtout qu'il a dû changer la position de ses aéro barres, ce qui m'aurait complètement fait flipper sans avoir pu essayer la nouvelle position... mais pas Alex!
Je finis par partir de la transition et je retourne à la chambre d'hôtel pour terminer de manger mes bagels... et je termine de réveiller M-H qui était resté couchée le temps du setup de ma transition.
Je pars de la chambre avec mon kit de triathlon, mon wetsuit et plein d'énergie après avoir mangé 2 bagels, mais j'ai un peu envie de vomir (réaction normale lorsque je mange avant 9h du matin).  Nous marchons vers le départ de la natation, les Snowbirds font un show pour le départ des pros de la nage et moi je me dirige vers les salle de bains pour me soulager du pipi de dernière minute pour ne pas devoir arrêter pendant la course.  Je croise Martin et Paul qui sont en visite au Québec expressément pour le 70.3 de Tremblant.  Martine est une excellente amie de longue date qui a déménagée dans l'Ouest Canadien après avoir rencontré son futur mari il y a 10 ans alors que nous étions dans un voyage dans l'Ouest Canadien avec des amies du CÉGEP....
Martine est particulièrement stressée de me voir tout relaxe et pépère, sans mon wetsuit et pas encore dans la file des toilettes!  J'ai ensuite compris pourquoi elle était aussi stressée!

La nage :

Je quitte les toilette un peu rushé parce que j'ai 7h04 sur ma montre et que je pars à 7h05...  je cours donc vers la plage d'où nous partons...  je me débat dans la foule pour arriver à la plage... et vlan... j'entends mon coup de feu de départ... MARDE...  jamais été aussi impoli et poussé autant de monde dans une foule dense...  je finis par arriver dans le sable, j'essaie d'enfiler mon casque de bain en courant, lorsqu'une bénévole m'avertit que je dois passer par les tapis qui "allument" ma puce électronique pour mon temps, une chance qu'elle est arrivée à ce moment là, j'avais déjà de l'eau à la cheville et j'allais m'élancer!  Je retourne donc derrière et je passe sur les tapis et je cours l'eau, tout le monde de la 3ème vague ont vraiment l'air de se demander ce que je fous là... mais bon pas le temps d'expliquer, je finis par partir avec 3 minutes de retard.  Inutile de vous dire que les bons de la 3ème vague m'ont rattrapés à la mi-parcours, ce qui a été assez rock'n roll sérieux car d'habitude, je suis avec les moyens de ma vague, ce qui fait que tout le monde nage pas mal en ligne droite... mais en partant en retard, je suis parmi les moins rapides de la nage ou les moins habitués peut-être, ce qui fait que le premier tiers est assez terrible et parsemé de dépassements difficiles.
Le 2ème tiers est le moment ou les rapides de la 3ème vague me rattrape... et eux, ils ne demandent pas la permission de passer...  ils passent, avec des coups de poings, des coups de pied et surtout des corps qui t'embarque par dessus.  Un peu flippant, ça m'a fait penser à Magog l'an passé qui avait été complètement flippant comme premier évènement!
Le 3ème tiers est vraiment mieux, je retrouve mon focus et je nage bien, j'ai retrouvé du monde de ma vitesse qui nage plus ou moins en ligne droite... probablement comme moi!
Je suis bien heureux de ma nage, je termine le tout pas trop toasté, pas découragé non plus, juste amusé par mon éternel retard dans tous les aspects de ma vie!!!
Voici une photo qui parle d'elle-même... et oui c'est moi derrière le bateau !!!



Je sors de l'eau et j'entame la course de malade mental entre la sortie de la nage et la zone de transition, 500m précisément... c'est long!  J'apperçois néanmoins M-H qui fait une papparazi d'elle et qui court partout!

Le vélo :

Je ramasse toutes mes choses en transition et je file vers la sortie du bike pour entamer l'épreuve qui me faisait peur, il y a avait des bosses pendant les 75 premiers km, mais les 15 derniers, je le savais seraient difficiles.
J'entame donc l'étape de vélo confiant et en forme, je donne tout ce que je peux, compte tenu que je devais me garder du jus pour la section de course.  Je fais de bonnes montées, mais surtout d'excellentes descentes, je devais miser sur les descentes pour reprendre le temps que je perds à traîner mon gros moi-même en haut de chacune des côtes.
Au km 25, je prends un gel énergétique Louis Garneau au citron... tous ces détails sont très importants puisque ça signifie que c'est un gel caféiné de 50mg!  Oh yeah... when that baby kicks in, j'ai comme une fusée dans le derrière et je le sais... Après environ 10 minutes, je fais des moyennes fulgurantes que je n'ai jamais fait avant... vive l'adrénaline et la caféine!
Avant d'entamer les 15 derniers km, j'ai une moyenne de 32,6 km/h, je suis super content compte tenu des bosses que j'ai eu à franchir!  Mais à ce moment, je commence à en avoir ma claque, j'ai les jambes moins fraîches et j'ai un peu peur des pitch épouvantables que la fin du parcours nous réserve!  Je fais ce que je peux, je pousse tout ce que j'ai, je dois me lever sur mes pédales (exactement comme je l'avais prévu) pour ne pas arrêter d'avancer, mon vélo est "gearé" pour faire des bosses, pas de la montagne à pic (du moins pas avec la paire de mollets qu'il y a sur le vélo).  Mais bon ça passe et je garde le moral.  À ce moment précis, nous rebroussons chemin et il ne reste plus que 8 km environ et là, j'ai juste hâte de ne plus mouliner et d'être dans ma portion course (qui est normalement ma bête noire) pour pouvoir me "reposer" les jambes... du moins c'est ce que je pensais.



La course :

Je reviens en zone de transition pour ramasser mes affaires pour la course.  J'entre en transition et je vois toute la famille qui est là et qui m'encourage à s'époumoner!  Ça redonne du jus... mais je ne peux m'empêcher de leur lancer une craque humoristique au sujet de la ride de bike qu'on vient de faire...  "That's a hell of a sunday bike ride"  Ma soeur, son mari et mon père qui sont plus à l'aise en anglais pouffe de rire... et moi je repars me sacrer une autre volée à la course cette fois-ci.
Le parcours de course allait être une surprise, je ne l'avais jamais fait en vrai, je l'avais juste vu sur papier.  Ha ha ha excellent, rien de tel pour faire passer les crampes de début de course à pied que des côtes à n'en plus finir... Ouach... déjà au km 4, j'ai hâte d'avoir fini, ça va être long en titi!  Je suis crampé des mollets un peu, mais rien d'extravagant, mais le pire du pire, c'est une crampe épouvantable à l'abdomen, dans les abdominaux, ultra douloureux, à m'en couper le souffle.  J'essaie de ralentir un peu en massant en fou, mais ce n'est pas assez.  Je me résigne à marcher quelques secondes, question d'aider le tout, je bois tout mon Gatorade que j'avais dans ma ceinture d'hydratation pour remonter mes électrolytes que j'ai perdu dans la portion de vélo.  Je suis convaincu que ce sont mes électrolytes alors j'ingère du Ironman Perform comme jamais pour remonter mes électrolytes et ainsi dissiper ma crampe.  Au km 6, ça arrête de monter en fou et ma crampe se dissipe, mais je suis mentalement épuisé.  Je m'accroche en me disant que le pire est fait et que ça descendrait au retour!  :-)  Joie, je redeviens heureux, ma crampe n'est plus, je retrouve ma vitesse  désiré et nous sommes à l'ombre sur un semi sentier (p'tit train du Nord) sur de la poussière de roche.  J'avais toutefois l'impression que ça montait jusqu'au "turn around", mais j'ai réalisé après avoir tourné que c'était pas mal plat... donc moins de repos que prévu au retour!  À ce point, je ne suis plus dutout dans mes objectifs de temps de course, mais je m'accroche et je pousse autant que mon corps réussit à le faire.
On finit par arriver à la zone d'arrivée qui était interminable, on aurait dit que j'ai couru 10 minutes dans cette zone d'arrivée, mais ça doit être juste une impression... parce qu'en fait, ça avait peut-être 750m, au plus!


Je passe l'arrivée, heureux et épanoui, j'ai fait en bas de 6h, comme je le voulais, malgré que j'espérais être plus près de 5h45, mais bon avec les ennuis que j'ai eu à la course et le 3 minutes de retard du début de la nage, je suis vraiment content.


Voici ce que je dois améliorer:
Ne pas partir en retard!!!  lol
Boire plus, beaucoup plus sur le vélo
Rouler moins fort au début afin de mieux jauger mon énergie sur le vélo
Mieux évaluer mes besoins nutritionnels
Trouver des souliers de course mieux ventilés (chaleur = transpiration = ampoules)
M'arroser de manière plus ordonné, pour ne pas inonder mes pieds dans mes souliers


Maintenant la question qui tue...
EST-CE QUE JE LE REFERAIS ???
Vraiment oui, vraiment vraiment vraiment, j'ai adoré l'expérience, j'ai encore plus adoré le fait d'être un fêlé qui fait des évènements de longues distances, mais plus que tout, je n'ai jamais été aussi en forme qu'en ce moment et je le sens.  Après 1 an et demi d'entraînement semi sérieux, je vois enfin les effets, ils sont remarquables et ils font du bien!  Je me sens bien.


Je termine dans les jours qui viennent mon temps de recovery, j'avais pensé à environ 1 semaine 10 jours avant de recommencer à faire de l'activité à peu près sérieuse.

Saturday, June 23, 2012

Tremblant la veille... Setup...

Alors, ça y est, il n'y a plus grand chose qui pourrait m'empêcher de participer au demi-ironman de demain... Mon bike est à sa place, il dort dans la zone de transition toute la nuit et il m'attend demain pour les derniers ajustements, le gonflage des pneus et tout le bataclan!


Sinon aujourd'hui a été une journée qui a commencée bizarrement.... J'avais déjà dit que si j'étais assez fou ou dérangé mentalement pour faire un évènement Ironman, je serais alors assez fou ou con pour me raser les jambes, comme les "pros"...
Comme je tiens toujours ce que je dis, ce matin avant de partir pour Tremblant...  clip clip le poil des jambes pour avoir l'air d'un pro... je me sens quasiment comme un imposteur!!!  Et en plus, c'est bizarre, je sens le vent glisser sur mes jambes, c'est curieux comme sensation, disons que c'est une première!  Et non, pas de photos à l'appui, surtout pas... seul les présents auront le privilège de voir mes molets nus fesses...  ha ha ha


Ce soir, je vais manger avec la familia des pâtes, plein de pâtes, j'ai presque pas mangé aujourd'hui avec tout le braleba de combat, les choses se sont enchaînées sans que je puisse manger une bouchée alors je vais me "carbo-loader" ce soir pour rattraper ce midi!  L'idée de carbo loader, c'est de garnir ses réserves de glucides au maximum parce que c'est ce que les muscles consomment lorsqu'ils font de l'effort longtemps!

J'espère ne pas me coucher trop tard ce soir, j'aimerais bien être au lit avant 10h pour avoir une nuit de sommeil acceptable, demain il faudra se lever vers 4h cette nuit pour qu'à 5h30 du matin, je sois à la transition en train de faire mes ajustements finaux!  Alors dans tous les cas, ce sera une petite nuit!!!

Alors voilà, demain à cette heure, ce sera terminé!

J'ai vraiment hâte, c'est un peu l'aboutissement de tant d'énergie et de temps!

@ demain...


Friday, June 22, 2012

Ironman 70.3 Tremblant ... Enfin !!!

Nous y sommes... Quelques jours avant la course fatidique!!!  Ironman 70.3 Mont Tremblant la course qui occupe toutes mes journées et mes soirées depuis près d'un an... en pensée et/ou physiquement !!!

Nous sommes passés sur le parcours jeudi PM en descendant de la Baie-James, ça m'a un peu mis dedans de voir les petits bonhommes rouge sur la bord de la route...



mais ça m'a aussi rappelé que la 117 en vélo allait être un beau défi avec les 2 côtes assez longues et assez à pic...  sans parler du dernier tronçon vers le lac supérieur... Ouach!!!  Des côtes très à pic, pas trop longue, mais vraiment à pic... du genre t'es "gearé" au plus bas, mais t'es obligé de te lever debout quand même sur tes pédales pour continuer de grimper !

Amélioration de ma préparation d'avant course par rapport à d'habitude: je fais des trucs les jours d'avant, ce qui m'empêche de stresser et d'appréhender... très bonne chose !  Ce qui fait en sorte que je suis encore plus relaxe que d'habitude...  Ça faisait plusieurs courses que je me disais que je ne voulais pas tourner en rond pendant 2 jours pour me "reposer"... et ben là c'est parfait, je fais pas vraiment grand chose, mais quelques trucs quand même, juste pour garder mon esprit occupé!

Je crois aussi que je ne suis pas stressé parce que je me sens en forme.  Plus que jamais à vrai dire...  J'ai déjà hâte à mon prochain.  Si tout va bien ça devrait être 70.3 Muskoka en Septembre... mais bon disons que je vais commencer par faire celui là et on verra ensuite comme dirait M-H.

Sinon voici ce que je retiens de mon demi-marathon d'Ottawa que je vais essayer d'applique dimanche pour mon demi ironman.

--- Écouter mon corps... si je ressens que c'est "too much"... ben c'est "too much", je ralentirai un peu.
--- Encore mieux m'hydrater (à Ottawa, malgré une hydratation incroyable, j'ai eu la pire crampe de ma vie)
--- Mieux me "fueler" pendant la course (à Ottawa, j'étais à fond, j'étais donc incapable de prendre les gels que j'étais supposé)
--- et finalement, gérer l'effort... (le parcours de Tremblant ne me fait pas peut, mais avec ce que tout le monde me dit, j'ai peur de sous-évaluer le parcours et de me brûler avant d'être arrivé!!!)

AUjourd'hui et demain, je suis en mode super hydratation puisqu'il fait super chaud et vraiment humide, je me déshydrates super rapidement à ne rien faire alors je n'ose même pas imagine en courant ou en roulant dans les côtes des Laurentides!

Hier soir je suis allé faire un "quick jogg" pour m'assurer que les jambes se souviennent quoi faire, demain je vais faire quelques minutes de natation et une petite ride de bike juste pour dire... et ensuite, le lendemain... ce sera le moment du défiiiii....

Après avoir fait tout cela, la pression et l'ambiance m'auront sûrement rejoins alors je mettrai mes commentaires finaux d'avant course demain en fin de journée!

Sunday, June 3, 2012

Demi-marathon Ottawa 2012 - Douleur...

Il y a 1 semaine jour pour jour, je venais de compléter mon premier demi-marathon!  Ce n'est pas peu fier que j'ai traversé la ligne d'arrivée.  Ce n'était pas tant de la fierté que de l'assurance, je venais de gagner l'assurance dont j'avais besoin pour terminer la dernière partie de mon demi-ironman de la fin juin.  Je participais à Ottawa pour tester mes capacités, évaluer les distances et ma dépense d'énergie beaucoup plus que pour l'accomplissement de l’évènement.

Pourquoi avoir attendu une semaine?  C'est fort simple, si j'avais écrit le jour même, j'aurais une fois de plus eu l'air de me plaindre et d'être négatif et découragé!  Pourquoi?
Parce que ça a fait mal en tabarnouche!  lol  Mal au mental, mal au corps, mal à tout ce qui peut avoir mal!!!  Par contre, en attendant quelques jours ou une semaine... je vais mieux et je peux maintenant apprécier et commenter l'évènement!

Commençons par le début...

M-H et moi avions fait la route le jeudi pour que j'ais le vendredi "off" à Montréal et le samedi partiellement "off" à Ottawa puisque nous assistions quand même à la course du 5km et du 10km auxquels des amis à M-H participaient.
On a marché beaucoup le samedi, on s'est baladé d'un côté à l'autre, pour être sûr de voir les dits amis le plus souvent possible sur le parcours!  Assez qu'à un moment j'ai dit à M-H que je devais relaxer un peu pour ne pas être brûlé avant de commencer!  Mais on a quand même continué à se promener partout...

Le dimanche matin arrive, je me lève supposément vers 6h30 le matin pour avoir le temps de manger et de me mettre dedans, mais c'est plutôt je me réveille à 5h et j'attends que le cadran sonne jusqu'à 6h30... (le traque j'imagine)
Je m'enfile mon traditionnel bagel de la victoire et j'essaies de manger une banane!  J'ai fini par manger 2 bagels mais pas de banane... bah que voulez-vous, on fait ce qu'on peut!
On fait la route pour arriver sur le site de la course vers 8h environ... avec mes bonnes habitudes de retard, on arrive à 8h30... mais pas de stress, je m'échauffe vite fait et je m'étire le nerf sciatique qui fait des siennes quand je fais beaucoup de route... et hop on est presque prêt... je m'enfile un paquet de Gu Chomps avant de partir et là c'est vrai, je me faufile à mon corail (endroit de départ établi en fonction de la vitesse supposée de course) et je suis prêt!
MALHEUR... M-H qui tenait mon ipod plein de "tunes" motivantes pour les 21.1 km est partie voir une amie près de la ligne de départ avec le bidule tant chéri pendant mes longues sorties.  Non mais sérieux... là là, pendant 1 seconde, je suis sur le bord de la crise de nerf... je me ressaisi et me dit que ça ne sera pas pire que quand mon ipod meurt au début d'un training!

Ça part vite, très vite, environ 4:15 au km... clairement impossible pour moi de suivre cette cadence, je me colle donc sur un côté et je me dis que ceux qui voudrons passer pourront passer... je m'installe à un relativement confortable 5:06 au km.  Avant de partir, je m'étais dis que si je tenais 5:10 au km, je serais bie heureux... ça me permettrait en fait de terminer en bas de 1h50, ce qui était mon objectif...  Déjà au km 5, je commence à trouver ça difficile à soutenir comme vitesse, mais je m'accroche, je perds quelques secondes au km, mais rien de grave, je suis encore autour de 5:10 au km.

*** M-H s'est faufilée quelques centaines de mètres après le départ pour me redonner mon ipod... bonne bourrique, j'étais très heureux!!!  :-) ***

Au km 7, je vois ma soeur, son mari et ses enfants qui m'encouragent à bloc, ça me remonte le moral!  :-)
Mais à 7.5 km, crampe de fou, j'ai jamais eu aussi mal dans l'abdomen depuis que j'ai commencé à m'entraîner.  Je suis super bien hydraté, bien nourri et pas trop en souffrance encore, je suis complètement mystifié pourquoi ça m'arrive, je suis obligé de lever le pied et de courir 1 km à 5:27, ce qui est le début de la fin question objectif... mais je ne le savais pas à ce moment là!  Je me masse vigoureusement les abdominaux et je suis incapable de retenir de petits gémissements de douleur pendant le début du massage.  Sachant très bien que les crampes sont presque toujours causées par un problème d'hydratation, je décide de consacrer quelques gorgées de ma précieuse ceinture d'hydratation Nathan si savamment calculé à cette satanée crampe vraiment trop intense pour l'ignorer... environ 5 minutes passent et je ressens de moins en moins la douleur... j'essaie donc de me réinstaller à mon bon rythme, mais je peine à y arriver pour les 2 km suivant, ce qui vient encore plus sceller la non atteinte de mon objectif!
Je me rabat donc sur cette coure comme étant un test de ma force mentale plutôt qu'une mesure de ma forme.  En plus, je traînais encore les vestiges d'une laryngite qui m'avait laissé sur le carreau 1 semaine auparavant.
Donc test psychologique à savoir si je suis capable de maintenir un niveau de douleur et d'exténuation pendant près de 2 heures?!?!?
À partir du km 14, c'est pas mal la fin de l'espoir et là je suis en plein calvaire, ampoules aux 2 pieds, quadriceps en feu, bandelette illio-tibiale qui commence à se demander "quand est-ce que ça finit?", souffle de plus en plus court et par dessus tout, j'ai les pulsations qui sont pas mal trop haute pour que ce soit confortable...
Mais c'était rien, rendu au km 18, je n'en peux plus, je veux continuer à avancer (à ce moment je ne sais pas pourquoi... probablement la confusion... je pense encore pouvoir faire en bas de 1h50!!!) mais j'en suis incapable.

"Shut up and run"

Je me répète ça quand je suis près du seuil d'abandonner... et donc je me concentre pour ne pas abandonner et essayer de me refaire et de rattraper un peu de temps sur les derniers km... à ce point, j'entends, de l'autre côté du canal, la musique de la ligne d'arrivée 3 km plus loin... ceux qui pensent que rendu là c'est presque fini...  NON... c'est vraiment long 3 km!
Je fais finalement les 3 derniers km en 5:14, 5:13 et 5:03.
Selon les photos que M-H a prises à l'arrivée par contre, il était vraiment temps que j'arrive, j'étais blanc comme un drap et probablement en pleine chute de pression... contrairement à d'habitude où je suis écarlate limite violet!

Je termine donc en 1:51:32.

Déçu de ne pas avoir atteint mon objectif, mais compte tenu de la situation, vraiment content de ce que j'ai réussi à faire!  Limiter les dégâts...  :-)

Voici 2 photos:

À ce point, je suis au km 18 et je souffre!  J'essaie de me concentrer pour puiser le peu d'énergie qu'il me reste pour réussir à accélérer un peu... pour ce que ça a donner...  j'étais toasté!!!

500m avant la ligne, complètement défait et vide de toute énergie qu'il pouvait me rester!

La ligne d'arrivée passée, je suis vraiment heureux d'en avoir fini!  J'ai trouvé ça interminable comme distance, je n'ose même pas imaginer ce qu'est un marathon!  Ouach ouach ouach....  lol

"Continuez de marcher, continuez de marcher" que les bénévoles nous crient pour ne pas congestionner l'arrivée!  Je suis vraiment d'accord, mais je ne contrôle plus mes jambes et mes cuisses sont détruites et dès que je fais un autre mouvement de jambe vers l'avant, je souffre le martyr!  J'ai tellement mal au quadriceps que je renonce à essayer de m'asseoir pour reprendre mon souffle!
Je finis par sortir de la zone d'arrivée et je vais attendre M-H et ma soeur et son mari avec les enfants au point de rencontre...

Damn il faut que je m'assois dans le gazon... douleur et inconfort complètement nouveau, je n'ai:
1) jamais eu aussi mal,
2) jamais eu ce mal précis là,
3) jamais été aussi vidé d'énergie (je n'ai même pas envie de parler);

Je décompresse et nous nous dirigeons pour aller manger avec ma soeur et les enfants!  Je me disais: "hummm de la bouffe" je vais tout manger ce qu'il y a au menu... finalement on arrive au resto et je ne suis pas vraiment capable de manger comme je l'aurais pensé!  Je crois que c'était encore trop tôt après la course, mon corps n'était pas prêt j'imagine!

Les douleurs ont pris 3 jours avant de disparaître sans jogger ou rien!  La 4ème journée après, soit mercredi, je suis allé jogger avec M-H easy juste pour dire!  Finalement ça faisait encore mal!!!  lol...
Mais là, 1 semaine complète après, tout est revenu à la normale!  Mais je sens que je n'ai pas autant de jus qu'avant!  Je me donne donc encore 1 semaine de repos, sans training spécifique de course, je vais plutôt me rabattre sur la natation et sur le vélo... ça va faire du bien, j'ai négligé ces 2 disciplines dernièrement!

Sur ce, je vais aller manger 2 gigantesques burgers!  Mon 45km de bike et mon petit training de briques m'a creusé l'appétit!

Friday, May 25, 2012

Demi-marathon à Ottawa... préoccupant

Je devrais être fébrile, voire même nerveux... et pourtant... non!  Ce qui est une bonne chose je crois...

On a fait la route (9h30 plutôt que 8h à cause du trafic) jeudi pour être sûr que j'aurais le temps de me remettre d'être assis pendant tout ce temps, surtout que pour une raison inconnue, mes périostes s'inflamment quand je fais trop de route.

Revenons à la pré-course.  Je me suis bien entraîné, avec le vélo en plus ça a amélioré mon endurance fondamentale qui est bien nécessaire dans un demi-marathon.
Tout semble bien se préparer, bon entraînement, bon mental, bonne météo, pas de bobos... et pourtant je redoute 1 chose... une seule.  Je suis prêt à souffrir, à tout donner, à continuer de pousser quand ça va faire mal... mais j'ai vraiment peur de la tristement connue "GI distress".
Plutôt gênant à discuter, mais bon... quand on lit un peu là-dessus, on se rend compte que pas mal de monde (env. 73% des coureurs) est victime de ces situations qui viennent ralentir l'allure d'une course ou encore pire qui nous force à l'arrêter.  Ceux d'entre vous qui courrez parmi les lecteurs comprendrez de ce dont je parle, pas mal tout le monde aura déjà eu une situation "pressante" à gérer lors d'une session d'entraînement ou de course.
Pour moi cette indisposition est assez récente, j'avais déjà eu des épisodes mineurs, mais jamais assez fort que je sois obligé d'arrêter de courir, mais depuis 3 semaines 1 mois, c'est terrible, mon estomac est vraiment en rogne.  Je n'ai pas réussi à mettre le doigt sur ce qui cause ces indispositions, ce qui me rend un peu préoccupé pour la course de dimanche.

Tout ira bien... gardons la pensée positive!  :-)

Je vais quand même faire des recherches plus approfondies après la course de dimanche pour être sûr qu'à Mt-Tremblant, je sois "top-notch" pour rocker le parcours!
Encore une fois à suivre...

Wednesday, May 16, 2012

Pas facile... pas facile !!!


L'assiduité que je porte à mon blog semble être proportionnel à mon envie de m'entraîner... faible!   :-( 


On dirait que la routine que j'avais réussi à m'imposer pendant l'hiver a complètement foutu le camp dès l'arrivée du printemps.  Je n'arrive pas à trouver du temps pour faire mes trainings prévus, je fais du ça et là, comme ça vient, un peu de vélo par ci un peu de course par là et pas vraiment de natation...  Je m'étais dit que je ferais un "blitz" de nage tout de suite après mon demi-marathon à Ottawa... la semaine prochaine.

À cet effet, Ottawa ne me fait pas trop peur, ben la course comme tel ne me fait pas peur, mais j'appréhende la température, comme il fait relativement froid à Matagami (2 degrés aujourd'hui et 8 demain avec de la neige cette nuit), j'ai peur qu'il fasse trop chaud pour mon corps nordique!  Courir à +25 et plus, ça ne m'est pas arrivé cette année encore alors disons que si je fais mon premier demi-marathon avec une météo accablante, je vais souffrir le martyr.

Sinon côté blessure, ça va toujours bien, je réussis à ne pas me faire mal quand je cours et mes problèmes quand je faisais du vélo se résorbent de fois en fois.  De temps à autre, j'ai le tendon d'achille qui tire, mais bon je l'étire au retour et pendant quelques jours et tout se replace.  Un peu la même chose pour la plante du pied  (fasciite plantaire) qui tire de temps à autre, mais je roule sur une balle ou une bouteille pendant quelques jours et le tout passe sans trop de chi chi...

Encore une fois, ce soir, je viens de revenir à la maison à 19h30 et je suis explosé physiquement et en plus j'ai l'estomac en boule et un rhume qui me tenaille... Baaaahhh, mais il faudrait que j'aille courir!
Je crois que je vais essayer d'aller faire un tour, sans nécessairement faire un training, juste faire du millage un peu.


"If it were easy, everyone would do it"